Qui sommes-nous
Points-Cœur est une ONG internationale présente en Suisse depuis 1996, ayant un statut consultatif à l’ONU, active dans 18 pays sur 4 continents.
Être présent auprès des plus souffrants
Les Points-Cœur se trouvent dans des lieux de grande souffrance : bidonvilles, quartiers réputés difficiles, lieux de grande solitude.
Les volontaires y mènent une vie simple auprès des plus délaissés. Ils veulent avant tout s’immerger dans la vie du quartier afin de vivre comme ses habitants, avec eux et au milieu d’eux. Leur maison et leur présence deviennent un lieu de refuge pour beaucoup. Ils accueillent l’enfant de passage, l’adolescent en quête de sens, l’adulte en grande difficulté… Ils visitent le malade, le prisonnier, le délaissé…
Accompagner
À travers leur amitié gratuite, les volontaires veulent redonner aux plus pauvres la conscience de leur dignité.
Cette amitié fait du Point-Cœur un pont, un lien entre la rue, les familles et les structures locales existantes (hôpitaux, écoles, mairies…). Les volontaires sont aussi une présence attentive aux besoins de leurs amis et agissent en conséquence de manière personnalisée.
Témoigner
Au sein des bidonvilles, les volontaires de Points-Cœur ont appris à porter un regard nouveau sur la réalité. Un regard où l‘homme est au centre de tout.
Points-Cœur cherche à faire connaître et partager cette expérience humaine qui rend un sens à toute activité sociale, économique, artistique, politique…
Depuis 2005, l’ONG est dotée d’un statut consultatif spécial au sein de l’ONU.
Pour contribuer à la diffusion d’une culture de compassion, Points-Cœur a également lancé depuis le 24 avril 2011, le blog Terre de Compassion.
« C‘était il y a quelques semaines, déjà ; on nous a dit qu‘un monsieur, amputé des deux jambes, “suicidé à l‘alcool”, que j‘avais visité la semaine précédente, allait de plus en plus mal. Les médecins lui donnaient quelques heures à vivre. Je l‘ai à peine reconnu ; le visage émacié, la bouche comme une plaie entrouverte. Ses yeux roulaient, il râlait, ne réagissait à aucune parole. Nous sommes restées à prier en silence en lui tenant la main. Ces quelques minutes sont un vrai mystère – qui sait ce qui est donné, ce qui est reçu… ? Il faut bien finir par partir. Je lui presse une dernière fois la main et lui murmure : “Nous prions pour vous”. Les yeux mi-clos, dans un souffle, il me répond distinctement : “Je sais”. Il est mort quelques heures plus tard. Mais “il savait”. »