Je vous parle beaucoup des amis que nous visitons, mais j’aimerais tout d’abord vous dire qu’ici, à Dakar, j’ai trouvé un autre sens à l’amitié et au mot « ami ». En France, je considérais comme mes amis ceux que je connaissais bien, avec qui je partageais de nombreuses choses. Mais ici, à Dakar, je découvre qu’un ami c’est avant tout quelqu’un que je choisis d’aimer.

En plus de leur accueil, c’est la générosité des péruviens, alors qu’ils ne me connaissent encore que très peu, qui ne cesse de me frapper. Señora Charo, par exemple, n’a pas hésité à nous servir un copieux repas alors qu’elle vit dans des conditions bien simples. Elle dédie ses journées à s’occuper de son fils lourdement handicapé, et qui tente parfois, quand elle a assez d’énergie, de vendre des gâteaux. Elle loge ses deux autres enfants et sa petite-fille et qui, en plus de cela, offre le couvert chaque jour à un oncle de son mari,

Gabriel vient de terminer sa mission au Sénégal et il nous partage ce qu’il a appris et compris pendant ce temps qui lui a été donné.

Comme chaque année, Elio nous a demandé d’organiser son anniversaire chez nous. La liste d’invités augmentait au cours des semaines : Elio invitait à tour de bras, proches (ils sont nombreux !) et moins proches ; en leur disant parfois de me demander la permission !